A propos du réseau
Le Réseau Récifs Coralliens de Madagascar a émergé dans les années 1990, suite à une prise de conscience croissante de l’importance des écosystèmes coralliens au sein de la communauté scientifique internationale. Lors d’un séminaire international sur l’homme et les récifs coralliens en 1997 à Madagascar, les pays membres de la Commission de l’Océan Indien ont décidé de créer un réseau régional de suivi des récifs coralliens. Ce réseau est devenu le sous-nœud du Global Coral Reef Monitoring Network pour la zone sud-ouest de l’Océan Indien. Il a été formé principalement par les institutions nationales de recherche marine et les départements ministériels concernés lors d’un atelier régional à Toliara en 1998.
L’objectif global du Réseau Récifs Coralliens Océan Indien est de contribuer à la gestion durable de la biodiversité marine et côtière de la Grande Île à travers la conservation des récifs coralliens et des écosystèmes associés. Le Réseau Récifs Madagascar vise à renforcer les capacités de ses membres afin d’assurer une gestion efficiente de ces écosystèmes à l’échelle nationale et régionale (Océan Indien). Cette plateforme d’échange constitue également un tremplin pour la mise en œuvre de projets de gestion concertée innovants et standardisés.
Les missions confiées au Réseau sont multiples et convergent vers un objectif commun de renforcement des capacités de ses membres. Ainsi, le Réseau :
- Rassemble les acteurs de la gestion et de la conservation des récifs à travers la mise en œuvre d’une stratégie de gestion durable des écosystèmes marins et des ressources marines.
- Établit une stratégie nationale de conservation des récifs coralliens.
- Élabore un plan d’actions national pour la conservation des récifs coralliens.
- Rédige le rapport national sur les récifs coralliens et contribue à l’élaboration du rapport régional de la COI.
- Met à disposition une plate-forme de communication, de partage d’expériences et de bonnes pratiques, et de renforcement des capacités de ses membres.
- Influence les politiques publiques et mobilise les bailleurs de fonds en vue de la mise en œuvre d’initiatives de gestion et de conservation des récifs coralliens.
- Assure une veille environnementale, politique et juridique.
- Encourage les actions de recherche appliquée.
- Développe une charte de partage, stockage et utilisation des données qui devrait être signée par les concernés (partageurs, stockeurs, utilisateurs des données).
Le Réseau Récifs Coralliens réunit les principaux acteurs engagés dans la préservation des récifs coralliens et impliqués dans la mise en œuvre d’initiatives de conservation et de gestion pratique de ces écosystèmes à Madagascar. Toute personne morale des organismes suivants peut ainsi être membre de ce réseau :
- Institutions publiques ou paraétatiques
- Organisations Non Gouvernementales
- Représentants des Communautés Locales
- Structures privées
En adhérant aux valeurs de respect mutuel, de bonne gouvernance et de transparence, les membres du Réseau s’engagent à œuvrer ensemble pour la préservation des récifs coralliens de Madagascar. Ils participent activement aux instances décisionnelles du Réseau, tout en respectant les principes d’utilisation et de communication des informations issues de ses activités.
Coordination
Le Corps de Coordination a été créé et approuvé, et les responsabilités de chaque membre ont été élues. Le Corps de Coordination est constitué de :
- Coordinateur National : Dr Gildas Todinanahary, Maître de Conférences à l’Institut Halieutique et des Sciences Marines de l’Université de Toliara (IH.SM),
- Secrétaire Technique : M. Bemahafaly Randriamanantsoa, Coordinateur de la Gouvernance Marine au sein de WCS Madagascar,
- Secrétaire Technique Suppléant : M. Guy Celestin Rakotovao, du réseau MIHARI,
- Une Cellule Technique, composée d’un représentant du Ministère de l’Environnement, d’un représentant du Ministère en charge des Pêches, de deux représentants de centres ou instituts de recherche sur les récifs coralliens, de deux représentants d’organisations non gouvernementales, d’un représentant des communautés locales et d’un représentant du secteur privé.